Contexte ∆ Les ennuis avaient commencé lors d’une belle journée de la Saison des Feuilles Nouvelles. Les proies étaient abondantes, le temps superbe. La vie suivait son cours. Toute cette délicate harmonie fut troublée par l’arrivée au camp du Tonnerre d’un guerrier quelques peu … Mal en point. Censé revenir de la chasse, le matou revenait bredouille, s’écroulant même sur le sol poussiéreux, poussant des gémissements et des plaintes. Il fut aussitôt transporté dans la tanière du guérisseur. Les symptômes furent les suivants : fièvre, douleurs, maux de ventre et de crâne. On tenta divers remèdes, des graines de fleurs de Pavot aux baies de Genièvre, rien n’y fit. Il mourut dans la nuit, et son corps froid fut retrouvé aux premières lueurs de l’aube. On ne comprit pas vraiment la cause de la maladie. Simple coup de froid ? Produit toxique ? Nourriture avariée ? La première hypothèse fut choisie, tandis que tout revint à la normale … Pour un temps.


Lorsque deux jours après, trois malades représentèrent les mêmes manifestations, on commença réellement à s’inquiéter. Ce n’était le Mal Vert, ni le Mal Blanc. Alors, quelle était donc cette maladie ? On tenta divers soins, rien n’y fit, les trois chats moururent à leur tour. On paniqua. Bien sûr, le chef tenta de rassurer son Clan, sans succès. La panique se transforma en peur, lorsque le lendemain, de nouvelles victimes se déclarèrent. On pensa immédiatement à une épidémie. La crainte demeurait dans le cœur de chaque chat, les reines craignant pour leurs petits, les anciens terrorisés, du fait de leur fragilité. L’assemblée n’allait pas tarder à arriver, aussi, les félins se préparèrent. Le Clan du Tonnerre ne devait pas rester faible. Jamais.


Lors de l’évènement, on apprit que le Clan du Tonnerre ne fut pas le seul touché par la maladie. L’Ombre, la Rivière, le Vent, tous avait subit les même dégâts. L’alerte rouge fut déclarée, avant que des maladifs apparurent à l’assemblée même. Il eut des hurlements, des cris. On courait pour sauver sa peau, on fuyait dans l’espoir de ne pas attraper ce fléau, tandis qu’on laissa les malheureux sur l’île même. Ils ne tardèrent pas à mourir, suite à une crise violente. A partir de cet instant, le chaos s’installa. Les malades furent de plus en plus nombreux, les décès augmentèrent à une vitesse fulgurante. Les chats présentant les symptômes de la maladie étaient abandonnés dans la forêt, laissés pour morts, chacun se méfiait de l’autre. Personne n’y échappa. Ou presque. [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]