Euh... Où qu'on est au juste ?

♫ Couleurs, des champs, que j'aime la couleur des champs ♪

Petit Silex venait de déjouer les gardes de son nouveau clan. En même temps, tu lance un caillou dans les buissons, ils regardent et tu passes tout en douceur. Presque elle aurait pu leurs crier qu’ils étaient de mauvaises sentinelles mais elle n’avait pas voulu piquer un sprint. Elle slaloma entre les arbres robustes qui avaient des blessures de tout genre, traces de griffes, taches et odeur de sang par-ci par-là mais rien d’inhabituelle. Des écureuils passèrent à toute vitesse devant la petite du clan du Tonnerre et celle-ci qui n’avait pas chasser depuis longtemps se dit qu’un peu d’exercice lui ferait du bien. Elle se colla presque au sol, la queue baissée rasant le sol, la respiration lente, les griffes plantées dans le sol meuble et elle attendit qu’ils repassent devant elle. 1…2…3 ! Elle sauta sur la boule de poil centrale et planta les griffes dans la jugulaire en lui chuchotent d’un air sadique un petit « Bonne mort rouquin… » Elle prit sa victime dans sa gueule et partit tout droit vers la sortie du sous-bois.

La lumière vive. Elle plissa tellement les yeux qu’elle eut du mal à apercevoir toutes les couleurs des fleurs bleus, jaunes, rose ou violettes. Son premier réflexe fut de faire volte-face au soleil éclatant et de grogner. Doucement, elle se retourna et s’habitua aux reflets lumineux sur les gouttes de rosées encore fraîches. Elle inspecta le champ jusqu’à trouver l’endroit qu’elle voulait. Un espace en contre-bas à l’abri des visiteurs inopportuns. Sillery s’allongea en commençant à déguster son rongeur. Elle recrachait les quelques poils qui lui dessécher la bouche quand un froissement de feuille ce fit entendre. Elle poussa son casse-croûte sur le côté et mit les oreilles en arrières en feulant le nouveau venu.
« Qui est là ? »

Pfouuu que j' en avais marre de ce Griffe de l' Ombre ! C' était lui qui me harcelait le plus avec des paroles sous-entendues sur mes origines de chat demi-domestique ! J' avais vraiment envis d' être seul, mais cette fois vraiment, ne sentant plus l' odeur du clan du vent. Va savoir pourquoi mais aujourd' hui j' étais vraiment en colère ! Peut-être parce que quand j' étais rentré à midi, je pris ma part de viande, mais il me la piqua sous mon nez, disant que la santée des supérieurs hiérarchiques étaient plus importantes que la vie de simples guerriers, et il m' envoya faire un tour de garde en longeant les frontières, lorsque je suis rentré, il fallait que je parte chasser. Bref j' en avais marre marre marre et encore marre ! Si bien que je n' avais pas vu que j' avais attéris dans les champs. Enfin, là au moins c' était paisible le jours lorsque les chiens sont attachés dans la ferme au loin. Tout était calme, rien à droite rien à gauche, seuls passaient quelques petites proies, j' en rapporterais le soir au clan. Tout d' un coup je sursautai lorsque j' entendis une voix inconnue:

Qui est là ?

Je me fis d' abord dilencieux, puis je me rapprochai en faisant attention de ne pas faire de bruits et de ne faire craquer aucun épis de blé pour pouvoir fixé, caché, l' inconnu. C' était un petit chaton gris aux yeux violets, et vu l' odeur, il appartenait au clan du tonerre. Aucune raison de me planquer, je me suis montré, et j' ai fixé le petit d' un regard rouge. Ben mince, moi qui voulait être seul me voilà en compagnie d' un autre chaton, j' avais le chic pour les débusquer moi et pas les autres ! Mais elle avait l' air sur ses gardes la petite, elle pouvait sauter sur moi à tout instant, en même temps sa mère a déjà dû lui enseigner de chasser tous les inconnus qu' elle croisera dans sa vie. j' ai soupiré, il n' y avait aucune raison de se battre !

Nous sommes en territoire neutre, se battre n' importera peu...

Je fis ma toilette tranquilement en restant légèrement sur mes gardes, au cas où il attaquerait, l' esprit des chatons c' est parfois tordu ! Mais je ne montrais pas de signe brusque en particulier. Et puis j' avais tellement envie de me calmer que me battre empirerait ma colère, voir même si je pouvais battre le chaton à cause de ça...