Enfin, une silhouette s'avança vers moi. En sortant de la pénombre, je reconnu aussitôt Plume Etincelante le guérisseur du clan de l'ombre. Son pelage noir brillait sous l'éclat pâle des rayons te ces prunelles vertes ce confondait avec l'herbe fraîche du printemps.

-Bonjour, Etoile Magnétique. Je... Je ne suis que venu chercher quelques plantes... Je suis la guérisseuse du clan de l'ombre. Répondit-il d’une voix en peu tremblante.

Je remettais mes oreilles en avant et fit un petit sourire forcé. Mon humeur n’était pas du tout comme cela mais plutôt maussade… Le soleil déclinait petit à petit laissant derrière lui un ciel devenant de plus en plus sombre. Je me levais et fis demi tours en direction d’un champ voisin. J’hésitais. Je ne savais pas si : j’allais dans un autre champs, rentrer au camps ou bien resterais. La première avant tout cela était de répondre. C’était la moindre politesse.

-Bonjour Plume Etincelante. Il n’y a aucun souci c’est juste que… Non laisse tomber. Je n’avais pas envie de lui dire quoi que ce soit et puis de toute manière il vaudrait mieux que je le garde en moi. Sinon tout ce passe bien dans ton clan ? Demandais-je en fouettant l’air de ma queue.

Je ne voulais par-dessus tout démarrer une conversation. Sinon cela aurait était un vrai cauchemar, et puis parler avec un chat du clan de l’ombre je préférais encore parler à une souris… Je venais de sentir l’odeur d’un fumet. Celui d’un petit moineau. Je m’en léchais déjà les papilles mais il ce tenait seulement à 4 queues et le vent allait sûrement changer de sens. Je réfléchis un petit moment. Seulement un tout petit moment car avec mon intelligence enfin bref. Je fis un bond sur l’un des rochers qui ce trouvait à côté de moi et m’accroupis doucement. Le volatil n’avait rien rodé et continué de picorer le sol. Toujours aussi doucement et gracieusement, j’avançais. Une fois au dessus, j’élançais mes pattes avec puissance. Il n’eu pas le temps de réagir, je le tenais entre mes griffes à moitié en sang. Il essayait désespérément de ce libérer mais je fermis mes crocs sur sa nuque. Le goût métallique du sang m’était un vrai régal. Pendant et sanguinolent, je le déposais au pied du rocher et je m’assis côte à côte au matou noir. Je ne savais pas tellement quoi faire ni tellement quoi dire. De toutes façon je n’espérais qu’une chose. C’était qu’il s’en aille avec ces herbes.