Une nuit bien rude pour notre jeune chef, désigné par son prédécesseur. Par moment de la pluie, par d'autres du vent enfin, rien. Il avait chaud et froid, il ne se sentait pas très bien. Mais aujourd'hui, il devait se rendre à la pierre de lune afin de recevoir ses neufs vies. L'aube arriva très vite, le soleil couchant de la veille était déjà très loin. Quand il sortit de sa nouvelle tanière, cela lui fit tout drôle de ne plus se retrouver au même endroit. Il était un peu déboussolé. Le campement se réveillait tout doucement, mais déjà quelques guerriers et apprentis excités de commencer une nouvelles journée d'entrainement étaient debout. Il s'étira et bailla la plus longtemps possible. Il sauta les quelques rochers qui lui permettait d'être en hauteur, pour pouvoir redescendre vers la terre ferme. Il ne mangea pas. Non. Il se dirigea vers la tanière des guerriers, pour y chercher deux chasseurs afin de l'accompagner à la Pierre de Lune. Il passa la tête par le rideau de lichen et vit deux chatte en train de se réveiller.

« - Mélodie du Désespoir, Neige d'Automne. Vous m'accompagnerez à la pierre de lune. Suivez moi, nous allons chercher des feuilles contre la faim. »

Il partit en direction de la grotte de la guérisseuse. Peut de temps après il ressortit avec trois ballots d'herbes. Il en tendit deux pour les jeune chattes. Après qu'ils eurent avalés, très durement, les ballots, Flocon d'Avoine donna le signal de départ d'un signe de queue. Les trois compères prirent la route. Pour ce rendre à la pierre de lune, ils devaient longer les territoires du vent, mais par chance, ils n'y allaient pas pour se battre. Le temps c'était réchauffé, et la marche en devenait plus dure et plus ardue. Le chemin se fit, mais très longuement. Tout d'abord ils devaient passer par les quatre chênes, puis longer les territoires du vent, traverser le chemin du tonnerre, pour enfin arriver aux Hautes Pierres.

Le soleil commençait à arriver à son plus haut. Les trois chats venaient de dépasser les quatre grand arbres majestueux et entraient des les territoires du vent. Flocon d'Avoine leur demanda de se faire discrètes afin de ne pas trop attirer l'attention. Le corps baissé, les pattes pliées, il arrivèrent en fin de compte au chemin du tonnerre, l'endroit le plus dangereux dans l'ascension aux hautes pierres. Regardant à gauche, puis à droite. Aucun monstre. C'était le moment. Donnant le signal tout en courant, Flocon d'Avoine se retrouva de l'autre côté en un rien de temps. Quand il se retourna, il vit les deux chattes dernière lui. Sur ce coup là, il eu un petit frisson de peur. Le soleil était bas dans le ciel quand ils arrivèrent enfin aux hautes pierres. Sur les pierres plates devant l'entrée de la grotte de la vie, le jeune matou leur permis de se reposer. Lui il n'en avait pas envie. Il regarda le soleil descendre dans le ciel, apercevant les première étoiles. La lune montait. En fin de compte, elle était au plus haut. Il était temps. L'adrénaline se faisait ressentir chez le jeune chef.

« - Il est temps. Attendez moi ici, je reviendrai demain matin. »

Il partit en direction de l'entrée, et s'enfonça dans le noir complet. Il suivit le chemin, et au bout de quelques minutes, la pierre scintillante se trouvait devant lui. Il s'approcha lentement et s'allongea, en prenant bien soin de coller son museau sur la pierre argentée, froide et humide. Le sommeil le gagna assez vite. Il partit au pays des songes...

Il se réveilla dans une clairière lumineuse, étoilée. Devant lui s'étendait une forêt. Il savait très bien où il se trouvait. Au bout d'un instant, Plusieurs guerrier étoiles apparurent. Chacun lui donnèrent une vie, dans d'atroces souffrances. La dernière vie qu'on lui donna ... il reconnu L'ancien chef du tonnerre, avant Étoile magnétique. Il avait joué avec lui quand il était petit. Il lui dit quelques mots avant de s'effacer.

« - Je te donne ma sagesse ... Tu as maintenant neufs vies. Sache en prendre soin. A présent, on t'appellera sous le nom d'Étoile d'Avoine. »

Puis il partit. Ils partirent tous en fait. Et Étoile d'Avoine se retrouva dans la pièce où il s'était endormit. Il se leva et sortit de la grotte. La lumière du jour l'aveugla, même si le soleil n'était pas encore très haut. Devant, Mélodie du désespoir et Neige d'Automne l'attendait.

« - Rentrons au campement. »