Le soleil se levait au dessus de la rivière. Les oiseaux ouvraient leurs petits yeux ronds, se levaient et commençaient à chanter de leur douce voix, faisant travailler leurs cordes vocales. On peut désormais voir quelques gouttes sur l'herbe des prairies. Dans ce milieu qui semble joyeux, on peut pas imaginer que plusieurs choses catastrophiques ce sont passés par ici. Le clan du tonnerre connut un incendie ravageur qui tua nombreux d'eux ainsi que leur nourriture, et les obligeaient à se réfugier au sein du territoire de leurs voisin. Ces-derniers reçurent une attaque surprise d'un clan adverse et ils perdurent tous deux leur chef respectif ainsi que nombre d'entre eux. Quand au dernier clan, ils n'avaient pas encore eu une situation des plus catastrophiques, malgré la mort de leur guérisseuse...

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Le matou ouvrit ses paupières lentement. Il se tourna vers l'entrée de sa tanière. Le soleil était levé depuis un moment déjà, malgré que la plupart de ses camarades dormaient encore. Il se leva et s'étira, tout en espérant qu'il ne c'était pas réveillé trop tard et que son chef avait organisé les patrouilles de la journée, ou de la matinée du moins. Il sorti dans la clairière principal et découvrit avec soulagement que Étoile du Rubis avait fait les patrouilles.

Que pouvait il faire ? Il hésita longuement entre rester en camp tranquillement ou aller faire un tour sur le territoire. Il décida de partir en chasse solitaire, après tout, il en avait bien besoin. Il travaillait plus qu'un simple guerrier. Depuis peu, il était devenu lieutenant, un poste qu'il était fier et heureux de porter, mais il en avait également une peur bleu. De plus, il en voulait à son meneur, en croyant stupidement que c'était à cause de lui si l'ancienne meneuse était décédée. C'était certes stupide, mais venant de lui, ce n'était pas étonnant ; c'est un félin irréfléchi. Il adressa un signe de tête avec Étoile du Rubis et prit la direction de l'extérieur du camp.

Le matou noir chassa un peu en chemin. Il pensait aller à la rivière, puis il se ravisa. Il n'avait aucune envie de marcher. Pourquoi pas dormir ? Il ne serait pas dérangé par la respiration de ses camarades ni par les bruits de leurs pas. Il s'arrêta au roseau et se mit à un coin à l'ombre des plantes. Il s'allongea et commença à somnoler, pensant à tous ses nouveaux devoirs et à ce cela impliqué...

[Désolé pour les fautes et le reste, je l'ai fait un peu à la va-vite /: ]