Sujet: Rencontre avec un autre chat...[PV Plume Etincelante] (: Dim 10 Avr - 15:35 | |
| Partie de chasse sous un soleil de plomb. L'aube laissa place au jour, et les premiers rayons du soleil levant vinrent caresser mon pelage. Les lueurs pâles du matin et la rosée sur les herbes fraîches étaient ce qui qualifiait l'aurore, d'un des plus beau moment de la journée. Je n’adorais pas particulièrement la grasse matinée et me mis sur me pattes aussi vite que possible. Après une rapide toilette, je décidais d’aller manger un petit quelque chose pour ensuite partir savourer cette belle journée. Le clan avait bientôt vidé le as de gibier et les chats du clan devaient s’occuper des anciens, des apprentis et des patrouilles laissant en peu de coter le gibier. Il allait sûrement être abondant, le printemps était de retour et toute la forêt renaissait. Je tirais une petite proie hors du tas et la pris dans ma gueule pour partir la déguster au soleil. En quelques coups de crocs, je l’engloutis et partis dans la forêt. Les patrouilleurs s’arrêtèrent et dirent bonjour d’un bref signe de tête.
-Bonjour, je m’en vais chasser. Déclarais- je d’une voix amicale avant de repartir à pas lent dans la forêt.
Les rayons pâles du soleil traversaient les branches des arbres et ce reflétait contre le sol laissant un espace lumineux. Un bruissement de feuilles surgit des fougères. Je m’arrêtais et guettais les environs attentivement. En humant l’air, je m’aperçus que ce n’était qu’une petite musaraigne. Dans mon instant de chasseuse, je pris aussitôt la position du chasseur, laissant ma queue immobile et d’un bond vif, je bondis dans les feuillages. « Couiie… » La petite bête poussa un dernier soupir et son corps fauve s’immobilisa éternellement. Ses yeux avaient perdus toute lueur de vie. Elle était encor jeune. Elle ne s’était pas montrée assez prudente. Je la ramassais délicatement entre mes crocs de fauve, enfin, mes crocs de Magnetos quoi, puis lentement, j’avançais cherchant de mes yeux ambre jaune et vert un coin pour pouvoir enterrer le festin. Enfin, le festin n’était pas tellement le mot exact. Une pierre haute et lisse ce trouvait à quelques longueurs de queue de moi. J’allais la déposer ici et au retour je la reprendrais. Avec mes puissantes pattes, je creusais un trou et avant de déposer le campagnol, je regardais autours de moi. *Beurk…Pourquoi ces saletés de bestioles perdent des poils ?!* Tournant ma langue dans ma bouche tout en grimaçant, je me laissais tomber lourdement, c'est-à-dire sans délicatesse comme un éléphant le ferait, avant d’entreprendre à repartir. Le soleil était à s on zénith est il fallait que je me dépêche. Je n’avais trouvée qu’une proie .Je réfléchis un petit moment avant de décider de partir aux champs car le gibier y est nombreux. Surtout quand ils sont ensoleillés. Je repartis aussitôt. Je marchais mais mon allure devenait de plus en plus rapide. Désormais je courrais sans même trop regarder où j’allais. Je repensais à Etoile de Cristal. Je la haïssais plus que tous les autres chats de la forêt. Du moins ce que je connaissais. Soudain je débusquais dans un espace vide et recouvert de fleurs de pissenlit. J’étais enfin arrivée. Le soleil était haut dans le ciel et aucunes brises de vent ne vinrent me réconforter de cette chaleur de plomb. Je n’avais plus qu’une chose à faire maintenant, c’était de chasser.
Cela faisait déjà longtemps que je courais après ces bestioles et je ne sentais même plus mes pattes. J’avais attrapée 3 souris, 1 campagnol et 1 corbeau. Quoi de mieux qu’un soleil chaud pour faire bronzette sur une souche de bois ? Bref. Je grimpais sur un bout de bois et m’y installa confortablement. J’étais tellement bien… Mais cela ne dura pas longtemps. Et oui. Je venais de sentir la présence d’un chat et je savais déjà de quel clan. L’odeur des marécages et de l’humidité ? Bien sur. Celui de l’Ombre. Un grognement sévère surgit de ma gueule. Son odeur était nauséabonde.
-Bonjour, que viens tu faire ici rat dégoût ? Demandais-je en rabattant mes oreilles.
C’est sur, je n’étais pas très amicale ces temps- ci mais je ne voulais pas la compagnie d’un chat. Je me levais et m’assis la queue enroulé autours des pattes tout en attendant qu’il ce montre.J'ésperais qu'il ne resterais pas la car son odeur me soulever le coeur. |
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